A Cormorand, le 16 octobre 2016
Si l’on passe le dimanche
Matin devant la caserne,
Furtivement on aperçoit, l’un à la démarche Martiale, ou l’autre s’égaillant dans la luzerne…
Après avoir fait les courses
Pour sa mémé, il entame
La petite commission, fugace, sans état d’âme Mais plus léger ensuite, pour voler à la rescousse.
Bien heureux enfants gâtés sommes-nous,
De disposer à l’envi de ces jeunes, pleins De bonne volonté, à nos genoux Ou sur la grande échelle, joyeux tremplin.
Aujourd’hui, c’est vrai, ils s’éparpillent encore Comme un vrombissant essaim d’abeilles, Mais demain, ils assumeront de longues veilles, Coutumiers déjà de ce genre de records.
Mais leur vie donnée,
Est parfois reprise
Par les flammes, ou la crasse bêtise
Humaine, affections désordonnées.
Ils inspireront pourtant aux tout petits, Le goût de l’humble raison gardée, Sacrifiée sur l’autel des vils appétits Égoïstes, héros brocardés.
Vibrant hommage à vous, filles et garçons, Qui opérez avec le souci Du précieux bien commun, sans façons, Mais mus par le devoir accompli, grand merci !
Jérôme AVIRON
Merci à lui pour ce poème